13 octobre 2021

    Ce n’est jamais simple avec les franchisés

    Diriger un réseau de franchise c’est un peu comme être le capitaine d’une escadrille d’avion. Chaque franchisé pilote le sien, mais suit les directives d’ordre général de leur capitaine.

    Lorsque j’entends ce n’est jamais simple avec les franchisés j’entends plutôt je ne sais pas comment faire pour qu’ils embarquent dans leurs avions et me suivent.

    Voici 3 autres raisons qui sont communes lorsqu’on demande aux franchisés pourquoi ils ne suivent pas ou contestent les initiatives de leur franchiseur.

    1. Le franchiseur pense que son réseau est une grande famille

    En développant une mentalité de famille, le franchiseur crée sans le savoir une relation paternaliste avec les franchisés. Cette relation crée de la dépendance, car elle infantilise les franchisés au lieu de les responsabiliser. Or, un réseau de franchises est une équipe qui doit être dirigée comme telle et non comme une famille.

    QUOI FAIRE
    Le franchiseur doit donc mettre en place un esprit d’équipe afin de développer les leviers qui faciliteront les relations et l’atteinte des objectifs.

    2. Les franchisés ne font pas d’argent

    Le ROI devrait être une préoccupation quotidienne dans un réseau de franchises. Or, les franchiseurs ont tendance à se focaliser sur les ventes et à laisser la profitabilité dans les mains des franchisés. Résultat : ceux qui ne performent pas développent de l’animosité et de la résistance envers le franchiseur. Cela ralentit l’ensemble du réseau et assurément la croissance du franchiseur.

    Le ROI d’une franchise doit être une responsabilité partagée. Chacun a son rôle à jouer dans l’équation du succès économique. C’est souvent la négligence qui conduit à l’échec du projet d’affaires, et ce, dès le début.

    QUOI FAIRE

    1. Il faut mettre en place un système d’information de gestion « live » afin d’être en mesure de connaître les variables clés de la profitabilité des franchisés instantanément.
    2. Il faut s’attarder régulièrement avec les franchisés sur leurs performances et les moyens pour les améliorer
    3. Il faut récompenser l’amélioration et
    4. Il ne faut pas hésiter à intervenir rapidement si la situation se détériore et prendre les moyens qui s’imposent.

    3. Le franchiseur ne se préoccupe pas de l’état d’esprit de ses franchisés

    Le succès d’un réseau de franchises tient au succès de ses franchisés. Mais qu’est-ce que le succès ? Le succès n’est pas seulement économique. Il tient beaucoup à l’état d’esprit établi au sein du réseau. Ainsi, le franchiseur doit se préoccuper du développement personnel des franchisés et leur permettre de devenir de meilleurs PDG et de meilleurs leaders. C’est ainsi qu’il pourra miser sur leur contribution et garantir le succès à long terme.

    QUOI FAIRE
    À mon avis la formation sur les « soft skills », les groupes de pairs et le coaching sont des outils fondamentaux qui dans l’univers de la franchise d’aujourd’hui représentent une valeur ajoutée à très fort potentiel.

    Conclusion

    L’engagement du franchisé n’est jamais automatique et peut varier tout au long de la relation. Toutefois c’est au franchiseur de développer la culture de l’engagement en agissant de son propre chef et en offrant à ses franchisés les réponses à leurs besoins.

    D’accord, pas d’accord, faites-le-moi savoir! (Commentez, cela nourrit le débat)

    Et si vous rencontrez des enjeux dont vous aimeriez discuter avec un expert qui connaît votre réalité pour l’avoir lui-même vécue en tant que PDG, je serai heureux de discuter avec vous.

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    Pas de vente, juste une séance pour réfléchir ensemble et apprendre à se connaître.

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